La Commission africaine des droits de l’homme adopte une résolution sur la privatisation de la santé et de l’éducation
La Commission africaine des droits de l’homme et des peuples a adopté le 12 juin 2019, une résolution qui aborde le rôle des acteurs privés dans l'éducation et la santé. En rappel, lors de sa 64ème session tenue en Egypte du 24 avril au 14 mai 2019, la Présidente de Groupe de travail sur les droits économiques, sociaux et culturels de la Commission avait critiqué la marchandisation de l’éducation en Mauritanie. Le Comité avait exprimé ses graves inquiétudes concernant « la fermeture récente de six écoles publiques à Nouakchott » ainsi que « la prolifération d’écoles privées ». Auparavant, le 20 décembre 2018, l’Association des Femmes Chefs de Famille (AFCF), la Coalition des organisations mauritaniennes pour l’Education et la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights (GI-ESCR), ont publié leur rapport qu’ils avaient soumis au Comité pour les droits de l’enfant en août 2018, concernant la croissance de la privatisation et de la marchandisation de l’éducation en Mauritanie.
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