À l’initiative de l’Office National de Partenariat en Éducation (ONAPE), une importante réunion en visioconférence, organisée en synergie avec la Direction d’Appui à l’Enseignement Privé et du Partenariat (DAEPP, s’est tenue, le jeudi 18 mars 2021, autour du statut commercial de l’enseignement privé, plus précisément du problème de la marchandisation de l’éducation dans le pays, a constaté Haiti Press Network.

Réunissant essentiellement des acteurs impliqués dans l’éducation dans le pays, il s’agissait de voir comment procéder à la révision des cadres normatifs, des lois et des règlements régissant l’enseignement privé en Haïti, où de sérieux problèmes sont enregistrés.

Ce travail se réalise dans la perspective de renforcer et de parfaire les travaux déjà en cours à travers des documents de politique publique du MENFP visant à redresser la barre.

Les échanges fructueux ont permis aux participants de voir la nécessité pour le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) de statuer avec beaucoup plus de rigueur sur le fonctionnement du secteur privé de l’éducation en Haïti, reconnu par le Décret de 1974.

Suivant l’esprit de ce décret, la Direction Générale des Impôts (DGI), considère l’éducation privée comme une activité à but non lucratif. Alors que pour la majorité de ces institutions, c’est tout le contraire. Toutefois, la DGI voit dans cette catégorie d’institutions éducatives des employeurs ayant des personnels à rémunérer et sur lesquels des taxes sont perçues.

D’après M. Roller Saint-Pierre qui prenait part à la rencontre en tant que consultant de la DAEPP en ce qui concerne notamment les documents de politique en voie de finalisation et de validation, parvenir à réguler effectivement l’enseignement privé, suppose un regard de contrôle méticuleux du MENFP d’abord, puis les autres instances étatiques.

Il s’agit, entre autres, du ministère du Commerce et de l’Industrie (MCI) ; du ministère de l’Économie et des Finances (MEF) ; du  ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT) ; les municipalités via la Fédération nationale des maires d’Haïti (FENAMH), mais aussi la Direction Générale des Impôts (DGI).

Source: http://www.hpnhaiti.com/nouvelles/index.php/societe/54-education/9109-haiti-education-secteur-prive-vers-le-stop-de-la-marchandisation-de-l-education-dans-le-pays

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